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Vérifier le casier judiciaire d’un futur employé, une précaution à prendre

Vérifier le casier judiciaire d’un futur employé, une précaution à prendreTout le monde connaît le proverbe : « Mieux vaut prévenir que guérir. » Pourquoi hésitons-nous alors à faire les gestes qui s’imposent pour le bien de tous ? Il va sans dire qu’un CV ne dévoile pas tout d’un candidat à l’emploi. Une vérification casier judiciaire permet d’éviter les zones grises d’une présentation jusqu’ici irréprochable en mettant en lumière les antécédents criminels possibles d’un futur employé AVANT son embauche.
Oui, une faute peut être rachetée, là n’est pas la question, il vous suffira d’en discuter avec le principal intéressé. Il s’agit plutôt de bien cerner la personne que l’on souhaite engager AVANT son entrée en fonction, AVANT son intégration au sein de notre équipe, AVANT de lui donner accès, selon le poste visé, aux données sensibles de notre entreprise (dossiers employés, actifs financiers, secrets industriels…). Mieux vaut vous assurer d’avoir un portrait complet du candidat retenu afin de pouvoir éclaircir avec lui certains éléments troublants de son passé qui pourraient miner le moral des troupes ou jouer sur la réputation de votre entreprise. Comment faire? Il faut accéder aux Plumitifs.

Les Plumitifs, ce sont les registres informatisés des dossiers judiciaires civils, criminels et pénaux des infractions commises sur l’ensemble du territoire québécois depuis les années 1975 à 1985, dates auxquelles le processus d’informatisation a débuté. Pour les consulter, il suffit de vous présenter au palais de justice le plus près de votre entreprise, mais puisque votre temps est précieux, vous pourriez également choisir de confier cette tâche à des experts en préemploi.

Pour entreprendre une vérification de casier judiciaire, trois critères sont généralement nécessaires : nom et prénom, ainsi que date de naissance. Pas d’autorisation préalable ? Non, puisque l’accès aux Plumitifs est public. Avec un peu de chance, il n’y aura aucune occurrence. Cependant, s’il y en avait, il vous serait possible de vous renseigner davantage sur l’un ou l’autre des dossiers de la liste de résultats. Connaître le ou les chefs d’accusation, c’est bien, mais savoir quel jugement a été rendu, c’est encore mieux! Gardez toutefois en tête que tout n’est pas noir ou blanc. Lorsqu’une personne est acquittée ou qu’elle a obtenu un pardon, elle peut demander que le plumitif en question soit purgé de son dossier, donc effacé.

Image : Unsplash

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